Une pollution ancestrale vient d’être reconnue par la justice marseillaise (jugement du tribunal administratif de Marseille de mi-décembre). Ça se passe dans une petite partie du parc national des calanques de la ville, dans une zone semi-urbanisée de 29 hectares où une douzaine d’usines ont fonctionné de la fin du 19e siècle jusqu’à l’après-guerre. Sur les roches et dans l’eau, on trouve toujours des résidus de métaux lourds comme du plomb, de l’arsenic, du zinc, du mercure… L’État vient d’être condamné à dépolluer mais ce n’est pas une mince affaire, comme l'a constaté notre correspondant sur place, Lionel Dian.
Une pollution ancestrale vient d’être reconnue par la justice marseillaise (jugement du tribunal administratif de Marseille de mi-décembre).
Ça se passe dans une petite partie du parc national des calanques de la ville, dans une zone semi-urbanisée de 29 hectares où une douzaine d’usines ont fonctionné de la fin du 19e siècle jusqu’à l’après-guerre.
Sur les roches et dans l’eau, on trouve toujours des résidus de métaux lourds comme du plomb, de l’arsenic, du zinc, du mercure…
L’État vient d’être condamné à dépolluer mais ce n’est pas une mince affaire, comme l'a constaté notre correspondant sur place, Lionel Dian.